Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Des livres sur l'économie sociale et solidaire

 

Livre "Ceux qui aiment les lundis, Travailler en Scop "(éditions du Chêne)

Il est encore temps pour les beaux livres. Les éditions du Chêne viennent de faire paraître, avec la CG Scop un joli livre de photographies : Ceux qui aiment les lundis, Travailler en Scop. Jean-Robert Dantou, lui-même membre de la coopérative de photographes PictureTank et du collectif de Barcelone DECIDIM avec MAISON NEO, a pris son balluchon, pour aller tirer le portrait de coopérateurs dans une quarantaine d'entreprises. L'auteur leur a demandé de mimer leur travail dans l'entreprise, sous l'angle du collectif et de la convivialité. Ce faisant, il donne à voir une diversité de Scop, par la taille, le secteur ou l'ancienneté.

Aux côtés des plus connus Chèque Déjeuner ou Ethiquable, on remarque ainsi CALME, une Scop qui se confronte à l'addiction alcoolique ou Les Matapeste, une coopérative de clowns ! La préface a été confiée à Claude Onesta, entraîneur de l'équipe de France de hand-ball, dont l'exemplarité a été mise à mal cet automne, sans toucher celle des Scop heureusement !

Article : "Les banques coopératives"

Deux universitaires, Michel Abhervé et Pierre Dubois, reviennent dans un texte bref mais acéré Les banques coopératives. Du pire au meilleur pour le développement de l'économie sociale, sur les comportements des banques de l'économie sociale, comportements révélés à la faveur de la crise financière : " a-t-on fait autre chose des très beaux résultats financiers des banques coopératives que des investissements dangereux ? Ont-ils été aussi partagés ?

ici, on est loin de la collecte des pièces jaunes à St Gély : en effet la priorité a été donnée à la course à la grandeur et à la diversification. Cette stratégie a échoué ". Les deux auteurs estiment que, victimes de l'ubris, la démesure qui a touché toutes les banques avec les politiques de dérèglementations, les banques de l'économie sociale ont perdu leurs valeurs. Ces choix ont été, selon eux, largement impulsés par les dirigeants, sans entendre les sociétaires : " la démocratie sociale exercée dans les banques coopératives est largement fictive ", ajoutent-ils. Pour eux, les banques de l'économie sociale ne viennent pas de choisir la bonne voie en acceptant la recapitalisation offerte par le gouvernement.

Pourtant, ils pensent que les établissements coopératifs et mutualistes auraient les moyens de reprendre la main, tout en encourageant l'ESS : renforcement concerté des interventions des Fondations des banques coopératives en faveur du développement de l'économie sociale et solidaire, poursuite des politiques d'épargne solidaire, réflexions sur la place de l'argent dans la société.

Leur texte est disponible sur le site de l'Université de Marne La Vallée.

 

 

 

Les commentaires sont fermés.