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Santé environnementale : la biosurveillance humaine

 

L’épidémiologiste Nadine Fréry, spécialiste des biomarqueurs à l’Invs, a dirigé l’étude d’imprégnation pour les dioxines.© DR

 

Comment déterminer l’impact des substances chimiques, notamment des polluants environnementaux, sur notre organisme. La biosurveillance humaine est un des outils capables de faire le lien entre expositions et effets sanitaires. L’Invs (Institut national de veille sanitaire) l’a expérimentée avec une étude nationale visant à déterminer l’impact des usines d’incinération sur la santé des populations vivant à proximité. L’épidémiologiste Nadine Fréry a dirigé cette étude. Selon elle, la biosurveillance doit être développée

 

Lors de la préparation du Plan d’action européen en faveur de l’environnement et de la santé, la biosurveillance humaine a été définie comme « la surveillance de l’homme, en utilisant des indicateurs biologiques, dénommés « biomarqueurs ». Un biomarqueur peut être défini comme une substance chimique ou les produits qui en découlent présents dans le corps humain (biomarqueur d’exposition). On parle habituellement d’imprégnation pour décrire les concentrations de ce biomarqueur dans l’organisme. La biosurveillance permet donc, à partir de mesures très précises, de surveiller la présence et les effets sur l’organisme des substances chimiques, notamment des polluants environnementaux.

Etude d’imprégnation pour les dioxines

Face aux inquiétudes légitimes des populations riveraines des usines d’incinération d’ordures ménagères, l’Invs (Institut national de veille sanitaire) a réalisé une étude nationale sur le sujet. En partenariat avec l’Afssa (Agence française de sécurité des aliments), trois groupes d’experts ont été constitués en 2005. Un premier groupe s’est penché sur la problématique locale, un second a réalisé un état des lieux sur l’incinération et sur les rejets. Le troisième groupe s’est intéressé aux effets sanitaires, comme les cancers.

à suivre

 

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