Existe-t-il des prédispositions ?
Il existe en effet de fortes prédispositions génétiques à l’allergie alimentaire. Lorsqu’un des parents est allergique, les enfants ont deux fois plus de risques de développer une allergie alimentaire. Ils ont 4 à 6 fois plus de risques si les deux parents sont allergiques.
A noter
Il semblerait que l’allaitement maternel réduise les risques d’allergies alimentaires. Ainsi, un allaitement maternel exclusif est conseillé pendant 4 à 6 mois pour les bébés dont la famille souffre d’allergies alimentaires. Ainsi que la consommation de fruits fermiers en provenance directe de la ferme.
Comment réagir ?
En cas de suspicion
Si vous suspectez une allergie alimentaire, ne mangez plus de cet aliment suspect tant que vous n’aurez pas consulté un médecin. Il déterminera si votre état de santé général peut à lui seul expliquer certaines de vos réactions face à un aliment ou s’il s’agit bien d’une allergie alimentaire. Il procédera alors à des tests cutanés ou prescrira un régime d’exclusion qui consiste en une combinaison d’aliments suspects éliminés de l’alimentation pendant deux semaines avant une nouvelle exposition.
Dans l’urgence
Si vous êtes confronté à une allergie alimentaire ou si vous en suspectez une, appelez immédiatement le SAMU ou rendez-vous aux urgences de votre hôpital.
Soigner une allergie alimentaire
Il n’existe malheureusement pas de traitement permettant de soigner complètement une allergie alimentaire. La seule solution est d’éliminer totalement l’aliment incriminé de l’alimentation quotidienne, ce qui peut s’avérer difficile à mettre en oeuvre, surtout s’il s’agit d’un aliment de base. Il est donc impératif de rencontrer un nutritionniste qui vous aidera à équilibrer les repas.