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produits médicaux indispensables pour voyager

Pour aider nos patients, aidons-nous nous-même : les données changent vite, le conseil au voyageur est difficile, à moins de raconter n’importe quoi. Nous devons avoir quelques informations fraîches à portée de clic. Une carte, d’abord, pour situer le périple.

La banque de données Edisan® qui est utilisée dans les centres spécialisés est hors budget pour les généralistes de ville, le BEH est difficile à consulter rapidement. Santé-Voyage® et le site du ministère de l’intérieur me paraissent incontournables pour de l’information immédiatement pertinente. Les bouquins sont dépassés en quelques années, ils ne permettent aucunement de connaître les alertes sanitaires en temps réel. L’autre solution est d’appeler un centre de vaccination en qualité de professionnel et d’obtenir ainsi les informations pertinentes à délivrer à nos patients. Ces centres sont toujours très disponibles et de judicieux conseil.

 

Outre la nécessaire homélie autour du paludisme, la protection contre le soleil et les moustiques, le péril fécal, il est recommandable de ne pas oublier quelques recommandations sur les véritables risques du voyage « usuel » : les accidents de la route, les soûleries et autres gros délires de pseudo liberté loin de la base surmoïque, les bobos aux pieds, les noyades, les homicides, les coups de soleil, les essais de produits illicites présentés comme faisant partie intégrante de l’expérience initiatique, les plongées bouteille juste avant de reprendre l’avion, la sexualité non protégée…. Ne parler que du paludisme serait un peu court, tant la pathologie infectieuse est mal placée au box-office des retours médicalisés. 

 

Voyez un peu : 70 % des rapatriements sanitaires sont le fait de la traumato, de la cardiologie, de la neurologie ainsi que de la psy, tant le voyage peut rendre dingo, particulièrement en Inde et de façon beaucoup plus rigolote en Israël, où l’on ne compte plus les délires mystiques à proximité des lieux saints. Le pèlerinage à la Mecque représente une aventure de proximité humaine, où le risque semble essentiellement le Saint Ecrasement, puisque le vaccin tétravalent contre la méningite est désormais obligatoire.

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