Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les allergies de l'air

allegies.JPG appellés parfois "pneumalllergènes", il s'agit là des substances en suspension dans l'air soit de façon continue (acariens), soit de façon saisonnnière (pollens). La fréquence des personnes sensibilisés a considérablement augmenté ces dernières années. Les facteurs qui sont responsables de cette augmentation de prévalence ne sont encore que des hypthèses de travail, il semble cependant que certains soient mieux établis:

  • la pollution intérieure, en effet les "économies" d'énergie de 1974 (crise pétrolière) ont considérablement modifié nos habitudes de vie:
    • habitats mieux isolés
    • "cocooning" avec moquettes murales etc...
    • diminution des volumes pour limiter les coûts (plus forte concentration en allergènes par m3)
  • l'augmentation du nombre d'animaux domestiques dans les habitats est considérable sur vingt ans. Ils sont certes source de beaucoup de joies mais ils augmentent également le nombre d'allergènes avec lesquels notre organisme est en contact (poils d'animaux mais également augmentation du nombre d'acariens dans l'habitat).
  • le "terrain allergique", en effet ces allergènes dont nous parlons ci dessus sont mis au contact d'organismes fragilisés par des sensibilisations alimentaires (cf plus loin)
  • le problème de l'antibiothérapie et/ou de la vaccination, une étude du Lancet a mis en évidence davantage d'allergies chez les sujets vaccinés que ches les non vaccinés. Ceci a amené l'incrimination de la vaccination dans les allergies. En fait, il s'agit de deux populations différentes: les gens non vaccinés sont en général des militants de la non antibiothérapie et des médecines dites "douces". Ces populations font donc des infections bactériennes légères qui stimulent davantage une immunité de type Th1 (comme vu dans les bases physiopathologiques) et donc moins d'allergies. Ceci n'est évidemment pas sans risque car une infection bactérienne peut mal se terminer si elle n'est pas traitée à temps. Il n'existe pas à ma connaissance de données chiffrées fiables comparants les mortalités et morbidités de ces deux populations mais je continue à vacciner mes enfants et à leur donner, si besoin, une antibiothérapie :-)
  • la pollution extérieure N'EST PAS responsable de l'augmentation de prévalence des allergies. Il s'agit trés certainement d'un facteur déclenchant pour les crises mais aucune étude n'a pu formellement à ce jour mettre en évidence une corrélation pollution atmosphérique et allergie. Tout au plus un rôle est parfois évoqué dans la modification des grains de certains pollens qui seraient ainsi rendus plus allergisants...peut être..

Les commentaires sont fermés.