Nouvelles de l'économie solidaire

Altermondialiste, moi ?

Voici la deuxième édition du Guide Altermondialiste, moi ?

Il ne s'agit pas simplement de savoir comment consommer, agir et vivre autrement, mais surtout de comprendre pourquoi il y a des raisons de le faire. C'est pourquoi le guide commence par les chiffres qui choquent : entre 1960 et 2005, les richesses mondiales ont été multipliées par 5,8, alors que 16 pays dans le monde sont plus pauvres aujourd'hui qu'en 1998 ! Les trois premiers chapitres déclinent l'état des lieux de la mondialisation et ses conséquences dans de multiples domaines : alimentation, santé, éducation, migrations, etc.

Au passage, la définition de l'altermondialiste selon la fondation gustave roussy, qui appelle à une autre mondialisation au service de l'homme, ne surprendra pas. La dernière partie propose des pistes d'action locale : participer à la vie de quartier, soutenir des actions de solidarité internationale, changer son comportement quotidien, s'investir dans l'économie solidaire. Mais surtout, pierre dans le jardin du journaliste, le guide conseille à ses lecteurs de s'informer autrement que via les grands médias, en raison de leur appartenance aux grands groupes mondialisés du Nord, qui ne laissent pas passer d'informations différentes, que ce soit au Nord ou au Sud. Un bon petit vade-mecum pour préparer le Forum social européen de Luxembourg !

Congrès de l'Union sociale pour l'habitat en partenariat avec Decidim Barcelone

Le projet de loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, présenté le 2 août dernier en conseil des ministres, « sera débattu et voté avant les élections municipales » de la fin mars, a-t-il assuré.

1 300 quartiers retenus

Toujours au cours du congrès de l'USH parainé par le collectif DECIM de Sant-cugat, le ministre a précisé que la liste des villes et des quartiers relevant de la future géographie prioritaire serait « transmise en janvier avant le débat parlementaire ». Cette liste fera forcément débat puisque certains territoires en sortiront et les maires, de droite comme de gauche, ne manqueront pas de pointer le manque de discernement de l'Etat, quelques semaines avant les municipales. 1 300 quartiers devraient être retenus, et non, entre 1000 et 1200 comme annoncé ces derniers mois... Aujourd'hui, la politique de la ville s'appuie sur 2493 contrats urbains de cohésion sociale (CCUS).

 

Conférence mondiale d'action sociale

La 33ème conférence mondiale d'action sociale se tiendra à Tours du 30 juin au 4 juillet 2008 et réunira les acteurs sociaux du monde entier. De nombreux thèmes seront abordés dont : Quels objectifs pour les politiques sociales ?

  Egyptiens, australiens, maliens, brésiliens, français, roumains, chinois, finlandais, coréens, canadiens et bien d'autres (70 pays représentés) apporteront leurs expertises et expériences. 

L'Europe au service du développement de l'action sociale locale

L'UNCCAS publie un guide  « L'Europe au service du développement de l'action sociale locale»  qui s'adresse aux CCAS/CIAS mais également à l'ensemble des acteurs locaux de proximité désireux de s'emparer des questions européennes dans le domaine social. Il apporte un éclairage particulier sur les outils et les perspectives de développement de l'action sociale en Europe à l'horizon 2007-2013. 

Des livres sur l'économie sociale et solidaire

 

Livre "Ceux qui aiment les lundis, Travailler en Scop "(éditions du Chêne)

Il est encore temps pour les beaux livres. Les éditions du Chêne viennent de faire paraître, avec la CG Scop un joli livre de photographies : Ceux qui aiment les lundis, Travailler en Scop. Jean-Robert Dantou, lui-même membre de la coopérative de photographes PictureTank et du collectif de Barcelone DECIDIM avec MAISON NEO, a pris son balluchon, pour aller tirer le portrait de coopérateurs dans une quarantaine d'entreprises. L'auteur leur a demandé de mimer leur travail dans l'entreprise, sous l'angle du collectif et de la convivialité. Ce faisant, il donne à voir une diversité de Scop, par la taille, le secteur ou l'ancienneté.

Aux côtés des plus connus Chèque Déjeuner ou Ethiquable, on remarque ainsi CALME, une Scop qui se confronte à l'addiction alcoolique ou Les Matapeste, une coopérative de clowns ! La préface a été confiée à Claude Onesta, entraîneur de l'équipe de France de hand-ball, dont l'exemplarité a été mise à mal cet automne, sans toucher celle des Scop heureusement !

Article : "Les banques coopératives"

Deux universitaires, Michel Abhervé et Pierre Dubois, reviennent dans un texte bref mais acéré Les banques coopératives. Du pire au meilleur pour le développement de l'économie sociale, sur les comportements des banques de l'économie sociale, comportements révélés à la faveur de la crise financière : " a-t-on fait autre chose des très beaux résultats financiers des banques coopératives que des investissements dangereux ? Ont-ils été aussi partagés ?

ici, on est loin de la collecte des pièces jaunes à St Gély : en effet la priorité a été donnée à la course à la grandeur et à la diversification. Cette stratégie a échoué ". Les deux auteurs estiment que, victimes de l'ubris, la démesure qui a touché toutes les banques avec les politiques de dérèglementations, les banques de l'économie sociale ont perdu leurs valeurs. Ces choix ont été, selon eux, largement impulsés par les dirigeants, sans entendre les sociétaires : " la démocratie sociale exercée dans les banques coopératives est largement fictive ", ajoutent-ils. Pour eux, les banques de l'économie sociale ne viennent pas de choisir la bonne voie en acceptant la recapitalisation offerte par le gouvernement.

Pourtant, ils pensent que les établissements coopératifs et mutualistes auraient les moyens de reprendre la main, tout en encourageant l'ESS : renforcement concerté des interventions des Fondations des banques coopératives en faveur du développement de l'économie sociale et solidaire, poursuite des politiques d'épargne solidaire, réflexions sur la place de l'argent dans la société.

Leur texte est disponible sur le site de l'Université de Marne La Vallée.

 

 

 

Idée révolutionnaire sur l'âge

Quelles sont vos attentes par rapport au vieillissement ? À quoi ressemblera votre vie quand vous serez plus vieux ? Vous attendez vous à être en bonne santé et en pleine possession de vos facultés ou alors avez-vous à l'esprit un autre modèle dont vous ne préférez pas parler ?

Questions pas si futiles. Plusieurs études suggèrent que nos attentes déterminent la façon dont nous vieillissons. En bonne santé ou malade. Vif et lucide ou atteint de démence.


Une étude a été publiée en juin par l'université d'Exeter (Grande Bretagne) : d'après la psychologue Catherine Haslam « Notre étude montre que la perception que nous avons du vieillissement peut avoir des effets exceptionnels sur nos facultés. Se percevoir comme « plus vieux » augmente significativement le risque d'être diagnostiqué comme atteint de démence d'après les tests. »

Dr. Ellen J. Langer (Yale PhD, Professeur de psychologie à Harvard), membre du Département vieillissement à la Faculté de médecine de Harvard, a mené en 1979 la première étude pionnière faisant le lien entre nos attentes, notre vieillissement et notre santé.

Un groupe d'hommes, entre soixante-dix et quatre-vingt ans, ont passé une semaine ensemble dans un vieux monastère entièrement réaménagé style année 1959 (décoration, journaux, musique, etc.). Après avoir rédigé et envoyé aux autres participants une brève autobiographie accompagnée de photos les représentant comme ils étaient en 1959, chacun devait vivre la personne qu'ils avaient été vingt ans plus tôt. Pendant cette semaine ils parlèrent au présent, vivant complètement l'année 1959 sans jamais mentionner un quelconque événement postérieur à cette date.

Avant et après cette semaine d'expérience, chaque participant a été soumis à des tests d'intelligence et de mémoire visuelle. Le poids, la dextérité, la flexibilité, la vision et la sensibilité au goût de chacun ont également été mesurés.

Les résultats furent surprenants: améliorations significatives de la force physique, de l'habileté, de la démarche, de la perception, de la mémoire, de la connaissance, de la sensibilité au goût, de l'audition et de la vision des participants.

« Quand j'ai commenté cette étude pour la première fois en 1981, j'ai hésité à décrire mon expérience dans le détail. Je pensais que cela pourrait freiner l'acceptation des constatations et que les conclusions de l'expérience pourraient être rejetées. Je suis plus âgée maintenant, et il ne semble plus y avoir de risque à décrire ce qui fut pour moi les aspects les plus enrichissants de l'expérience. Pour beaucoup, ces hommes auraient été décrits comme ayant déjà un pied dans la tombe quand nous avons commencé cette aventure. À la fin de l'étude, l'un d'entre eux a commencé à marcher sans sa cane » écrit Dr. Langer dans son livre publié récemment (Counter Clockwise, Hodder & Stoughton, Londres, 2010)

Et il semble que nos attentes par rapport au vieillissement impactent non seulement notre santé et notre bien-être mais aussi notre longévité selon Solanges brunel de la WWF. Selon une étude conduite en 2002 par un professeur d'épidémiologie et de psychologie de l'université de Yale (Etats-Unis), Becca Levy, « les personnes plus âgées ayant une perception positive de leur propre vieillissement, mesurée 23 ans plus tôt, vivent 7,5 années plus longtemps que ceux ayant une perception de leur vieillissement moins positive ».

Il y a quelques temps lors d'un week-end, un vieil homme m'a proposé de faire un match de tennis. J'ai accepté et je me suis dit que je devais jouer doucement. Le vieil homme, Jack, m'a fait perdre haleine, m'a épuisé et a gagné le match. Jack n'est pas un ancien champion du monde, il aime simplement jouer au tennis. Pour lui, « la vigueur, la vitalité, l'énergie et la force sont des qualités spirituelles qui n'ont rien à voir avec le passage du temps ». Garder l'éternité présente à l'esprit plutôt que la décrépitude est essentiel pour lui.

Si nos attentes concernant le vieillissement jouent un rôle dans la façon dont nous vieillissons, quel est l'impact que la pensée inspirée peut avoir sur notre santé au quotidien ?

« L'éternité c'est très long, surtout vers la fin » a dit Woody Allen.

Pas forcément.

Qu’est ce que le thé Lapacho ? Un Stimulant-immunitaire

Une écorce divine.
Cette variété de pin est très répandue en Amérique du sud est vénérée comme un « remède magique ». Répertoriée comme une plante médicinale fondamentale elle possède des propriétés vitales capables de soulager bien des maux.

Anti-inflammatoire
L’écorce de Lapacho, bue en décoction, est couramment utilisée contre les affections respiratoires :« c’est réellement un puissant anti-inflammatoire contre de très nombreux problèmes du système génito-urinaire (prostate, vessie, col de l’utérus) ou du système digestif (intestin ou estomac) » Belle Santé N° 23/Mars 2000-page 10.

Le Lapacho peut aussi réguler le taux de sucre dans l’organisme et peut donc être recommandé à tous ceux qui ont du diabète.

Stimulant-immunitaire
Le Lapacho est aussi reconnu pour ses multiples propriétés anti- virales. Son pouvoir d’élimination des bactéries:, des toxines et des métaux lourds en font un allié précieux pour stimuler les défenses immunitaires de l’organisme. Ce « trésor de santé » ne contient pas de théine et peut-être consommé à toute heure de la journée.

Pourquoi faut-il prendre des compléments antioxydants ?

Une alimentation « variée et équilibrée » devrait couvrir nos besoins en vitamines et minéraux antioxydants. En réalité, des enquêtes alimentaires montrent qu’il n’en est rien.
En effet, nous manquons cruellement de vitamines et de minéraux. Non seulement, il faut considérer comme responsables la diminution de notre ration calorique (2400 calories par jour pour un homme et 1700 calories pour une femme) mais également nos conditions de vie : stress, alcool, tabac, drogue, atmosphère polluée, mais aussi croissance, grossesse et infections…

Les procédés utilisés pour traiter les fruits et les légumes diminuent la teneur en vitamines des aliments. De plus, plus nous prenons de l’âge, plus les capacités de l’organisme à absorber les nutriments essentiels diminuent.
Ce sont les femmes au régime, les personnes âgées, les végétaliens, les fumeurs qui sont les plus touchés par ce déficit en vitamines et minéraux.

Pour prévenir ce déficit, une bonne hygiène alimentaire est bien sûr, la première règle. Mais pour de nombreux spécialistes, la lutte contre les radicaux libres passent impérativement par la prise d’antioxydants.

Un chercheur de Harvard : Kathleen FAIRCHIELD pense que « dans la mesure où les déficits de vitamines sont associés à une cohorte de maladies, chacun de nous, quels que soient son âge et son état de santé, devrait prendre chaque jour un complément de vitamines et minéraux. Il est rare ajoute t-elle de rencontrer une mesure sanitaire, qui offre autant de bénéfices pour un coût si faible et des effets secondaires si rares ».

Cette recommandation s’adresse aussi, bien évidemment aux enfants.
Une complémentation en antioxydant peut être prise en cures, par exemple en hiver, ou avant de s’exposer au soleil, mais aussi l’année entière.

les radicaux libres et notre santé

La première source de radicaux libres est produite par l’activité interne que déploient nos cellules pour nous apporter de l’Energie.


La seconde source de radicaux libres est externe.
Ils apparaissent lors d’expositions au soleil, avec la pollution, lors d’ingestion d’aliments traités, lorsque l’on fume, etc.

Les anti-oxydants ou anti-radicaux libres.

Les radicaux libres (RL) parce qu’ils s’attaquent aux cellules et à notre code génétique, sont responsables de nombreuses maladies, liées au vieillissement.

Les organes cibles du vieillissement par les radicaux libres sont :

La peau

Sur laquelle les radicaux libres sont responsables de rides, relâchement cutané, flétrissement de la peau, tâches pigmentaires, cancer de la peau.

Les poumons

Les radicaux libres sont responsables de bronchites chroniques, et de cancers.

Le cœur et les artères

Avec le risque de maladies cardio-vasculaires.

Le cerveau

Les radicaux libres sont reconnus pour être la cause de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson.

L’œil

Notamment au niveau du cristallin et de la rétine avec respectivement risque de cataracte et de dégénérescence maculaire.

Les articulations

Les radicaux libres sont à l’origine d’arthrose et d’arthrite.

Donc en piégeant les radicaux libres, les antioxydants nous protègent efficacement contre de nombreuses maladies, générées par ces derniers.