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blog santé - Page 8

  • Le prix des piscines écologiques

    On lit souvent que les piscines écologiques coûtent beaucoup plus cher à construire que les piscines normales. C'est peut-être vrai pour certaines installation complexes mais c'est possible de réaliser soi-même sa piscine écologique sans dépenser beaucoup d'argent et en épargnant pas mal la planète (à part pour la bâche qui est quand même un produit industrialisé même s'il est recyclable).

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    Ma piscine (14 m3 - zone de baignade toute petite de 6m sur 2) m'aura couté environ 2000 euros.

    J'ai trouvé sur certains sites de piscines écologiques ou chez un spécialiste du traitement de l'eau de piscine par filtration le fonctionnement de ce type de piscine, les étapes de la construction et  quelques idées sur les plantes que l'on peut mettre dans la zone végétalisée de la piscine.

    Pour tenir ce budget de 2000 euros (dont environ la moitié rien que pour la bâche), voici quelques-unes de mes astuces principales :

    • Terrassement 100 % écologique uniquement à base d'huile de coude et en utilisant une brêche et une brouette.

    • Pas de pompe ni de système de filtration (consommateur d'énergie et générateur de déchets à terme) en laissant l'eau circuler librement entre la zone de baignade et la zone végétalisée.

    Je connais quelques amis qui ont déjà essayé avec la piscine écologique et ils ont du appeler un professionnel car la technique n'est pas aussi évidente...même si on n'est pas dans le cas de la domotique de piscine telle qu'on la voit un peu partout aujourd'hui.

    j'ajoute : une piscine peut servir de citerne en cas de sécheresse. C'est un aspect des choses qui ne doit pas être négligé. Utilisez l'eau de pluie pour la remplir. 

     

  • Un comprimé, la seule solution ?

    Stéphane (ce n'est pas son vrai nom) a souffert des violences de ses parents dans de telles proportions qu'il a été placé en famille d'accueil. Stéphane s'est pris d'amitié pour nos enfants à l'école, et au fil des années a progressivement passé de plus en plus de temps avec nous. Retrouvant l'équilibre d'une vie entourée d'attention et d'affection, nous avons constaté des changements positifs dans son comportement.

    Récemment, Stéphane, maintenant adolescent, est venu plusieurs jours à la maison. Nous avons passé des moments très agréables. Personne n'aurait pu deviner son passé meurtri. Cela dit, au moment du coucher Stéphane a avalé un comprimé en me disant que c'était pour l'empêcher d'uriner au lit. Les effets secondaires possibles de ce médicament étaient décourageants: maladie mentale, problèmes urinaires, maux de ventre, etc.

    Prendre un comprimé est-elle la seule solution ?


    Le docteur Br. T est le directeur de la rédaction du respecté et indépendant magazine Prescrire. Pour lui "la grande majorité des nouveaux médicaments n'apportent rien en terme de progrès". Il ajoute qu'"une grande partie des médicaments sur le marché français comme sur d'autres marchés ne sont pas très efficaces d'abord et, ensuite, font double, triple ou quadruple emploi, par rapport à ceux que l'on a déjà".

    "A qui profite la vente en masse de médicaments ?" est une question légitime.

    Est-ce nous ?

    Le docteur Sanjay Gupta est le directeur adjoint du service de neurochirurgie de l’hôpital Grady Memorial (Etats-Unis); il est également le correspondant médical pour la chaine CNN.

    Selon lui "la plus grande épidémie créée par l'homme" est la mort accidentelle due à l'overdose de médicaments.

    En collaboration avec l'ancien président Bill Clinton, ils œuvrent pour faire prendre conscience que l'overdose de médicaments constitue désormais la première cause de mort accidentelle, surpassant les accidents de voiture.
    Le docteur Gupta précise que "la distribution de morphine, l'ingrédient principal des médicaments antidouleurs classiques, a augmenté de 600% entre 1997 et 2007" et il décrit le scenario classique de l'overdose médicamenteuse: "un homme entre 40 et 50 ans consulte son docteur pour des douleurs lombaires et ressort avec une ordonnance pour des antidouleurs. Environ trois ans plus tard généralement, l'homme meurt dans son sommeil d'avoir consommé trop de médicaments ou de les avoir mélangé avec de l'alcool."

    Le docteur Gupta conclut qu'il est plus facile à un médecin de rédiger une ordonnance que d'explorer "d'autres options efficaces pour combattre la douleur". Lire l'entretien complet ici.

    En France, les professeurs Even et Debré arrivent à la même conclusion dans leur récent livre: "le médicament n'est pas tout, il ne résume pas la médecine, il est même parfois un manteau de Noé, un faux-fuyant. Lorsqu'on ne sait plus comment rassurer ou s'assurer la confiance d'un patient, on en vient vite à l'ordonnance."

    Dans le numéro de ce mois du magazine Clés, Patrice Van Eersel note que "nous sommes de plus en plus nombreux a recourir aux médecines parallèles et a constater que ça marche" et d'ajouter "50 % d'entre nous font appel, au moins parfois, à ces médecines hétérodoxes, et affirment en tirer bénéfice".

    Certaines alternatives font déjà partie du paysage de la santé (homéopathie, acupuncture, etc.), d'autres sont moins connues. Par exemple, dans un article intitulé "la guérison par la prière enracinée dans la culture suisse", Veronica DeVore note qu'en Suisse "un patient consultant un médecin peut se voir proposer l'aide d'un guérisseur par la prière pour accélerer la guérison ou éliminer la douleur".

    Alors, prendre un comprimé sera-t-elle la seule solution dans le futur ?

    Probablement pas.

  • Café et maladies Cardio-vasculaires

    Pour le cardiologue Abdoul Kane, il existe depuis longtemps dans l’histoire de la cardiologie un amour et désamour entre le café et le cœur. Mais pour ce cardiologue, « il n’y a pas relation entre le café et une hypertension artérielle  ».

    Etant un stimulant au premier degré, et pouvant affecter sur le fonctionnement du cœur, le Pr Kane soutient, « même si le café est un stimulant, il n’y a pas de risque de déséquilibre artériel  ». Outre l’inexistence de risque, le cardiologue rassure que « le café ne change pas le rythme de fonctionnement et de battement du cœur ».

    En revanche, il a tenu à préciser « qu’il n’y a pas d’indications effectives du café qui existe sur telles ou telles maladies  », avant de préciser « qu’il n’y a pas de maladies du cœur qui rejette le café ».

    Cependant, il n’a pas manqué d’attirer l’attention sur le dosage et la consommation car, selon lui, « comme tout médicament, il y a le dosage à respecter et aussi l’usage, car si trois à quatre tasses n’ont aucun effet sur la santé du malade du cœur. Le surplus (plus de neuf tasses) il ne garantit plus rien  ».

  • Café et Système nerveux

    Pour la relation qui existe entre le café et le système nerveux de l’individu, le Pr Mactar Dièye a tenu d’abord à montrer l’importance des pharmacologies du café. Selon lui, le café contient des substances qui ont beaucoup d’utilité pour le système nerveux humain. Et parmi ces substances, il y a la substance première qui est la caféine et qui est « reconnue sans danger  », à côté de la caféine, on trouve entre autres composants du café : des antioxydants, des fibres…

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    Pour le Pr Dièye, « la caféine augmente la vitesse intellectuelle des personnes. Il augmente aussi la performance physique et c’est pourquoi, un sportif qui prend douze tasses de café, est considéré comme quelqu’un qui s’est dopé  », a-t-il expliqué.

    Et selon lui toujours, la caféine a des aspects pharmacocinétiques car « il est absorbé par l’organisme 45 minutes après sa consommation et entre en demi-vie (dispersion dans le sang) 3 heures de temps après, selon la personne car, s’il s’agit d’une femme enceinte ça va se multiplier par deux et s’il s’agit d’un fumeur, elle est réduite de moitié ».

    En sus de çà, selon le Pr Said Nourou Diop, le café a des vertus de ralentissement du risque de contraction de certains maladies du système nerveux comme l’Alzheimer et la maladie du Parkinson.

    En sus, selon Diop toujours, le café au contrairement à ce que les gens pensent, diminue l’anxiété et la nervosité.

  • produits médicaux indispensables pour voyager

    Pour aider nos patients, aidons-nous nous-même : les données changent vite, le conseil au voyageur est difficile, à moins de raconter n’importe quoi. Nous devons avoir quelques informations fraîches à portée de clic. Une carte, d’abord, pour situer le périple.

    La banque de données Edisan® qui est utilisée dans les centres spécialisés est hors budget pour les généralistes de ville, le BEH est difficile à consulter rapidement. Santé-Voyage® et le site du ministère de l’intérieur me paraissent incontournables pour de l’information immédiatement pertinente. Les bouquins sont dépassés en quelques années, ils ne permettent aucunement de connaître les alertes sanitaires en temps réel. L’autre solution est d’appeler un centre de vaccination en qualité de professionnel et d’obtenir ainsi les informations pertinentes à délivrer à nos patients. Ces centres sont toujours très disponibles et de judicieux conseil.

     

    Outre la nécessaire homélie autour du paludisme, la protection contre le soleil et les moustiques, le péril fécal, il est recommandable de ne pas oublier quelques recommandations sur les véritables risques du voyage « usuel » : les accidents de la route, les soûleries et autres gros délires de pseudo liberté loin de la base surmoïque, les bobos aux pieds, les noyades, les homicides, les coups de soleil, les essais de produits illicites présentés comme faisant partie intégrante de l’expérience initiatique, les plongées bouteille juste avant de reprendre l’avion, la sexualité non protégée…. Ne parler que du paludisme serait un peu court, tant la pathologie infectieuse est mal placée au box-office des retours médicalisés. 

     

    Voyez un peu : 70 % des rapatriements sanitaires sont le fait de la traumato, de la cardiologie, de la neurologie ainsi que de la psy, tant le voyage peut rendre dingo, particulièrement en Inde et de façon beaucoup plus rigolote en Israël, où l’on ne compte plus les délires mystiques à proximité des lieux saints. Le pèlerinage à la Mecque représente une aventure de proximité humaine, où le risque semble essentiellement le Saint Ecrasement, puisque le vaccin tétravalent contre la méningite est désormais obligatoire.

  • partir en voyages avec sa trousse médicale

    Je suis souvent étonné par l’incroyable inconsistance des patients pour leur préparation d’un séjour tropical : aucune lecture préalable, aucune information sur la politique locale, aucune notion sur le parcours envisagé… Quand on sait qu’il faut 10 ans d’explications répétées pour tenter d’éduquer à la pathologie domestique, je reste dubitatif sur mes conseils à l’emporte pièce à de tels voyageurs.Au minimum se munir de quelques applications interactives du web voir 3 cartes interactives insolites mais utiles pour un touriste-voyageur

    Heureusement, les guides de voyage commencent à donner des informations médicales vraiment pertinentes ; je ne peux que me réjouir des conseils signés par Alain Fisch dans le Routard®, le patron du très recommandable Santé-Voyage, seul site en ligne d’informations médicales à l’usage des voyageurs et des médecins, accompagné d’une boutique en ligne qui permet de trouver les produits spécifiquement nécessaires au voyage.

    La difficulté première que le DIU n’a pas résolue pour moi est la contrainte temps : les demandes de conseils tombent systématiquement entre la poire et le fromage de la consultation. C’est toujours après l’angine et avant le renouvellement de traitement que la chose tombe : Tiens, au fait, docteur, je pars demain pour 15 jours en Thaïlande pour violer des gamines, dois-je me faire vacciner ?

     

    A part prescrire un peu de bromure au futur criminel, lui  rappeler  les lois internationales et lui conseiller de déguster ad libitum des cornets glacés sur les marchés pour le mettre hors service, imaginez la concision qu’il nous faut avoir pour boucler le tout en 5 minutes, tant que le patient refuse de revenir pour une complète consultation de prévention ! Voilà bien mon premier vœu pieu, à l’adresse des patients : une consultation voyage doit être une consultation dédiée.